10 jours après la reprise de la grève des enseignants, c’est le statu quo qui s’impose. Pouvoir et syndicat campent sur leurs positions. Cette crise de la craie, que le gouvernement moribond d’Alpha condé est incapable de contenir, risque d’aller assez loin.
Déjà il y a mort d’homme. Les écoles publiques fermées. Élèves et étudiants en colère. Les parents soucieux. Le pouvoir dans l’incurie. Incapable d’affronter une revendication sociale, catégorielle, pour ne pas dire mineure, comme celle-ci. Pourtant, trône à la tête du pays, un professeur d’université (en tout cas supposé comme tel) et de surcroît venant de la Sorbonne.
Si le gourou du RPG (au pouvoir) n’a pas réussi à booster l’Education, son secteur de prédilection, dans quels autres domaines va-t-il relever le défi ?
Que pouic, que tchi ! Au lieu de s’ouvrir à des négociations constructives, avec le puissant Soumah Aboubacar, le pouvoir moribond a préféré jouer des tours pendables, en tentant vainement d’invalider un congrès électif du SLECG, en mutant des syndicalistes, en menaçant les uns ou embastillant les autres.
Dans ses velléités de tout régenter, y compris le mouvement syndical, c’est bien le pouvoir qui pêche. Au lieu d’en être la solution, il est plutôt le problème de la Guinée actuelle. Il n’y a que les farfelus pour s’amuser avec le feu 🎆
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