Le premier secrétaire général de l’OUA a péri dans les geôles du camp Boiro, construit par le vampire Sékou Touré afin d’exterminer, à la Staline, les grands hommes et femmes de ce pays. C’est une insulte pour la Guinée que la fille adoptive de ce sanguinaire soit catapultée maire de la commune de Kaloum. Sekou Touré et sa famille ont détruit la Guinée et les Guinéens, causant la mort de plus de 50.000 personnes. Sous les 26 ans de son règne sanguinaire, plus de 300.000 personnes ont été portés disparus. La mort de Diallo, comme celle d’autres intellectuels de ce pays, est une tragedie nationale. En dépit du recul, les régimes successifs n’ont pas aidé à la manifestation de la vérité. Les écrivaillons du régime Touré ont plutôt beau faire pour enterrer la vérité des faits. Mais les historiens « indépendants », les journalistes neutres, les diplomates avertis ont légué à la jeune génération des récits et témoignages éloquents. Que peut faire encore l’Etat guineen?
Il est temps d’atténuer la fracture mémorielle de notre pays et de réhabiliter ceux qui, tant soit peu, ont fait la fierté de notre pays en Afrique et dans le monde.
Diallo Telli, comme bon nombre de ses contemporains, a disparu dans des circonstances dramatiques et regrettables.
La législation pénale en vigueur à l’époque ne cautionnait en aucun cas une disparition aussi tragique. L’objectif ici n’est pas de culpabiliser ou de disculper quelqu’un.
Il est de la responsabilité de l’Etat guinéen d’accompagner les chercheurs, historiens , sociologues, etc… pour la manifestation de la vérité.
La révolution guinéenne représente certainement le plus grand événement politique et social de notre histoire contemporaine et le drame de cette révolution mérite clarification sous tous les rapports.
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